Dans un parcours long
Partage d'expérience - Écoute
Repartir avec de nouvelles idées concrètes pour changer ce que vous voulez dans votre rapport au travail, à la maladie...
En séance d'Analyse de la Pratique
Lorsque le groupe de professionnels veut travailler à partir d'un questionnemment professionnel global.
Exemple "Comment faire face à l'agressivité des usagers ?"
En situation de crise
Lorsqu'un collectif de travail traverse une "crise", un groupe de parole permet de libérer, de dire des choses dans un endroit neutre, mais aussi d'écouter ce que les autres expriment.
Exemple "Nous venon d'apprendre que notre manager est en arrêt maladie pour Burn Out, cela divise l'équipe"
Dans un parcours long
Les participants assistent à une première rencontre, puis s’engagent à se réunir pour un temps donné (environ 6 mois) à une fréquence régulière (1 ou 2 fois par mois). Ils échangent sur un thème proposé pour balayer une des dimensions de leur questionnement au sujet du travail : envie de changer, risques psychosociaux, dimensions relationnelles, gestion de la charge de travail...
Exemples : "Notre façon de collaborer" en équipe de direction. "La prevention de l'épuisement" pour des travailleurs sociaux
Extraits
Un groupe de rencontre rassemble de participants réunis par une même envie de changer quelque chose de leur vie, cependant chaque envie, chaque changement et chaque « chose » appartient à chacun.
Un animateur a pour mission d’organiser le groupe c’est-à-dire d’être le garant du cadre et d’y faciliter les échanges.
Il est essentiellement chargé de faciliter aux membres du groupe l’expression aussi bien de leurs sentiments que de leurs idées. L’animateur met en œuvre les principes définis par C Rogers qui offrent des conditions optimales pour que le processus de changement puisse être efficient.
Le principe central : la centration sur la personne et non sur le problème de la personne. Ceci conduit le facilitateur à adopter les postures relationnelles suivantes : la non directivité, la compréhension empathique, la congruence, l’acceptation positive inconditionnelle.
C’est à partir de l’expérience d’échange au sein d’un groupe où les relations interpersonnelles sont ainsi facilitées, que peut surgir une évidence, une force probante et permettre un changement dans les représentations, les sentiments et les comportements de chacun des membres.
Le groupe est petit et relativement peu structuré, les membres déterminent eux-mêmes leurs objectifs et leurs orientations personnelles.
Souvent, mais non toujours, l’expérience comprend un apport théorique : des matériaux d’information sont proposés au groupe. Tant l’animateur que les membres se concentrent sur l’évolution et la dynamique des interactions personnelles du moment.
Le facilitateur, crée un climat psychologique de sécurité dans lequel on voit peu à peu croître la liberté d’expression et diminuer des « défenses ». Dans un tel climat, chacun des participants exprime généralement les réactions qu’il éprouve à l’égard des autres ou à l’égard de lui-même. Une atmosphère de confiance réciproque se crée.
Cette relation de confiance permet à chacun de s’acheminer vers une acceptation, plus grande de son être total, effectif, intellectuel et physique, tel qu’il est, y compris ses potentialités. Une fois que les individus sont moins inhibés par la rigidité de leur défense, il leur parait moins menaçant de modifier leurs attitudes personnelles, leurs comportements, leurs méthodes professionnelles, leur style de relation.
Grace à la réduction de leurs défenses, les individus peuvent d’avantage s’écouter les uns les autres, ils peuvent apprendre les uns des autres. Il y a de plus en plus de feed back, d’informations en retour, de sorte que chacun finit par savoir comment il apparaît aux autres et quelle est sa propre influence au plan des relations interpersonnelles.
Avec cet accroissement de liberté et cette amélioration de la communication, surgissent de nouvelles idées, de nouveaux concepts, de nouvelles orientations. L’innovation est moins perçue comme une menace, on en vient à la désirer. Ce qui est appris dans l’expérience du groupe passe généralement ensuite dans les relations avec les collègues, le supérieur hiérarchique, le conjoint, les enfants...